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     Kindheitserinnerungen und Zeitzeugenberichte:

 

                  a)  Rainer Freyer

                  b)  Die "Ald Schwaduddel"

                  c)  Verschiedene Zeitzeugen

                  d)  Sechs französische Schulfreunde /

                  e)  Jean Kind - Osthafenviertel Sbr.    /

                   f)  Friedrich Fess: Kriegsende und Nachkriegszeit Altenkessel

                  g)  Walter Lorang - Saar-Abstimmung 1955 - Erinnerungen eines Sohnes

                  h)  Kurt Diedrich - Im Exil - Lohnt es sich wirklich, das Saarland zu verlassen?

                   i)  Ursula Meier geb. Weiand, früher Türkismühle: Kindheitsgeschichten

 

    Weitere Zeitzeugenberichte finden Sie unter Vati kehrt heim und Geschichten von der Grenze.

   

 

d) Souvenirs: Six écoliers français du Lycée Maréchal Ney 

       1945 -1956 : C'était aussi l'époque de notre jeunesse... 

d) Erinnerungen: Sechs französische Schulfreunde  

     
      1945-1956
:  Das war auch unsere Jugendzeit...

 


Dès1947 de nombreux fonctionnaires et agents français ont été nommés en Sarre. Pour ne citer que quelques affectations principales nous évoquerons les services du haut commissariat, les douanes, l'armée, l'enseignement. D'autre part, avec le rattachement économique de la Sarre à la France fin 1947, un bon nombre de Français étaient venus travailler dans des entreprises privées sarroises de l'artisanat, du commerce et de l'industrie. Les enfants des uns et des autres ont fréquenté les écoles françaises et le lycée « Maréchal Ney » en compagnie de très nombreux enfants sarrois.

Von 1947 an wurden viele französische Beamte im Saarland eingestellt, zum Beispiel im Hochkommissariat, beim Zoll, in der Armee und auch an den Schulen. Andererseits fanden viele Franzosen nach dem wirtschaftlichen Anschluss an Frankreich gegen Ende 1947 in privaten saarländischen Unternehmen Arbeit, in Handel, Handwerk und Industrie. Ihre Kinder besuchten die französischen Volksschulen und die "École du Maréchal Ney", wenig später "Lycée Maréchal Ney" genannt, zusammen mit zahlreichen saarländischen Schülern.


Voici quelques souvenirs et faits marquants de cette époque sarroise, rapportés pour « Saar-Nostalgie » par un groupe d'anciens amis, élèves du Lycée Maréchal Ney. Vous trouvez les noms des auteurs à la fin de chaque paragraphe.

In diesem Kapitel erinnert eine Gruppe ehemaliger französischer Schüler des Marschall-Ney-Gymnasiums für Saar-Nostalgie an einige Ereignisse und Fakten aus der damaligen Zeit. - Die deutschen Texte (freie Übersetzungen) sind von Jean Kind und R. Freyer.


 

Les maisons et monuments en ruines, dans les environs de la gare, dans la Bahnhofstraße et la Dudweilerstraβe, ainsi que dans le vieux Sarrebruck, étaient de dangereuses aires de jeux ; la pyramide en béton protégeant la fontaine du marché St. Jean n'avait pas encore été retirée à mi-1946 ; la fontaine se trouvait sur l'emplacement du marché, côté Saarstraße, et non pas comme aujourd'hui sur l'emplacement des anciens rails de tram dans l'axe de la Mainzer Straße.

Ce qui nous étonne encore maintenant, c'est la rapidité avec laquelle la reconstruction des maisons et la restauration des monuments ont été faites, puisqu'en 1955 il ne restait plus que quelques traces des destructions.....  (François Touret)

Photo: La fontaine sous sa pyramide, au débouché de la Saar- straße. Foto: Hinter dem 1946 noch abgedeckten Brunnen stößt die Saarstraße auf den St.Johanner Markt. (Stadtarchiv Saarbrücken)

Die Ruinen von Häusern und Denkmälern in der Nähe des Bahnhofs, in der Dudweilerstraße und in der Bahnhofstraße sowie in Alt-Saarbrücken waren sehr gefährliche Spielplätze. Die Schutzpyramide aus Beton war Mitte 1946 noch nicht vom Brunnen am St. Johanner Markt entfernt worden, und der Brunnen selbst stand noch neben der Einmündung Saarstraße und nicht wie heute auf der Achse zur Mainzer Straße, auf der früher die Straßenbahnschienen verliefen. - Was uns heute noch wundert, ist das hohe Tempo, in dem der Wiederaufbau der Stadt vonstatten ging, denn schon 1955 gab es nur noch sehr wenige Trümmergrundstücke.

Les pontons de l'armée, soutenus par deux péniches, l'Anna-Léonie et la Sylvia mises bord à bord, permettaient au début 46 aux piétons de traverser la Sarre entre la Dudweilerstraβe et le Neumarkt ; ils furent remplacés plus tard par le « Kummersteg ». Peu après, des pontons semblables soutenus par les mêmes péniches furent mis en place pendant la reconstruction du pont en dur à Gersweiler.

(Georges Roussy - Laxou, Jean Kind - Sélestat)

 

Photo à droite:   (les deux photos sont de François Touret)


Vue en-dessous du Alte Brücke en 1946.Plus loin on voit le pont provisoire, avec les deux péniches au milieu, là où se trouve aujourd'hui le Pont Wilhelm-Heinrich.
Photo en bas: Le pont provisoire. On voit la rive qui forme aujourd'hui la Berliner Promenade. A droite on répère la ruine du Ciné-Palais UFA (avec son toit rond)
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Bis Anfang 1946 konnte man die Saar vom Ende der Dudweilerstraße aus hinüber zum Neumarkt nur über eine Behelfsbrücke aus Armeebeständen überqueren. Deren beide Teile lagen in der Flussmitte auf den zwei nebeneinander verankerten Treidelschiffen Anna-Leonie und Sylvia auf. Die provisorische Brücke wurde später durch den "Kummersteg" ersetzt. Dieselben Kähne wurden kurze Zeit danach auch beim Wiederaufbau der Gersweiler Brücke für einen ähnlichen Steg benutzt.

Foto oben: Man blickt unter der Alten Brücke hindurch zu der Behelfsbrücke mit den zwei Kähnen in der Mitte. Heute ist dort die Wilhelm-Heinrich- Brücke. Foto links: Unter der Behelfsbrücke hindurch schaut man auf das Ufer, an dem heute die Berliner Promenade verläuft. Rechts kann man die Ruine des UFA-Filmpalasts (mit dem Kuppeldach) erkennen. (2 Photos: François Touret)

L'existence du pont provisoire a été commémoré par l'émission de deux timbres en 1952 par la Saar-Post, l'un rouge à 3 Francs, l'autre violet à 18 Francs. On remarque à l'arrière-plan les fonderies et aciéries de Burbach, et des maisons ravagées par les bombardements de 1944.

Zwei Briefmarken (zu 3 und 18 Franken) der Dauerserie der Saar-Post von 1952/55 erinnern an die Behelfsbrücke. Im Hintergrund erkennt man die Burbacher Hütte und einige Häuser, die 1944 bei den Bombardierungen zerstört worden waren.

 

 

Tout de suite après la guerre on disposait de tickets de rationnement pour acheter la nourriture, pain, beurre, œufs, sucre (plutôt la saccharine), dans les magasins d'alimentation Edeka. Il y avait au « Ferrumhaus », au carrefour de la Mainzerstraβe et de la Ulandstraβe, une coopérative où seuls les militaires et fonctionnaires français (gendarmes et douaniers inclus) trouvaient de la nourriture meilleur marché. Les civils (même français) n'y avaient pas accès.  (Daniel Kircher - Nice)

Kurz nach dem Weltkrieg hatte man Lebensmittelkarten, die man z.B. in EDEKA-Geschäften zum Einkauf von Nahrungsmitteln wie Brot, Butter, Eier, Zucker (oder vielmehr Saccharin) benötigte. Im "Ferrumhaus", Ecke Uhland- und Mainzer Straße, gab es eine Genossenschaft ("Coopérative"), zu der nur französische Militärangehörige und Beamte Zugang hatten (einschließlich der Gendarmen und Zöllner) und ihre Lebensmittel billiger einkaufen konnten. Zivilisten, auch französische, hatten keinen Zutritt (höchstens in Begleitung eines Berechtigten).

La crue de la Sarre en Décembre 1947 à été d'au moins neuf mètres pour atteindre un niveau qui n'a plus été dépassé depuis. L'eau était montée de plus de trois mètres au dessus de la chaussée, et au 4 An der Römerbrücke, jusqu'au premier étage de la maison où je demeurais avec mes parents. Les garages étaient emplis d'eau jusqu'au plafond et au pre- mier étage le logement du directeur de la Lagera était même sous un quart de mètre d'eau. Même le haut de la Bahnhofstrasse était resté inondé une bonne semaine. Plusieurs péniches détachées en amont de Brebach, et qui avaient dérivé jusque sur le terrain d'aviation de St Arnual pour s'y déposer à la décrue, durent ensuite à grand renfort de grues être redescendues sur l'eau … (Jean Kind - Sélestat)

Sur la photo, on regarde de la Paul-Marien-Str. dans la Mainzer Str. vers le St.Johanner Markt. Auf dem Foto (Stadtarchiv Saarbrücken) schaut man von der Paul-Marien-Straße in die Mainzer Straße in Richtung zum
St. Johanner Markt..

Das Hochwasser der Saar ist nie wieder so hoch gestiegen wie im Dezember 1947, als es einen Stand von mehr als neun Metern erreichte. Im Wohnhaus bei der Lagera, An der Römerbrücke 4, reichte das Wasser der Saar mehr als drei Meter über der Straße bis zum ersten Stockwerk. Die Garagen im Erdgeschoss standen bis zur Decke unter Wasser. Auch die Wohnung des Direktors im ersten Stock war einen Viertel Meter hoch überschwemmt. Die Bahnhofstraße stand mindestens eine Woche lang fast einen Meter hoch unter Wasser. Mehrere Treidelschiffe hatten sich oberhalb Brebach aus ihrer Verankerung gerissen und setzten bei der Rückflut auf der Wiese des Flugplatzes St. Arnual auf. Nur mit hohem Aufwand konnten sie bei normalem Wasserstand mit mehreren Kränen wieder auf die Saar zurückgesetzt werden.

Les deux bâtiments de l'école communale de la Bismarck- straβe, entre la Karlstraβe et la Rosenstraβe, avec la cour de récréation en cendrée de tuiles rouges, les marroniers, la barri- ère séparant la cour des trois rues, et même la station d'épu- ration malodorante juste à côté (photo à droite), sont restés tels quels jusqu'aujourd'hui.

La cantine était logée au rez-de-chaussée de la Villa Rexroth située dans la prairie en face de l'école, de l'autre côté de la Bismarckstraße, jusqu'en 47. La villa Rexroth n'existe plus, à sa place se trouve le musée d'art de la Sarre. C'est aujourd'hui très émouvant pour les anciens élèves qui ont fréquenté cette école d'en retrouver l'emplacement inchangé cinquante ans plus tard.

(Daniel Kircher - Nice, René Lehner - Mulhouse)
 (Fotos: Jean Kind)

 

 


Die beiden Gebäude der früheren Volksschule in der Bismarck- straße (damals Schillerstraße, siehe Seite Lycée am Ende von 2d), zwischen Rosenstraße und Karlstraße, bestehen noch heute, ebenso wie der mit roter Ziegelasche bedeckte Schulhof und das Geländer, das den Hof von den drei Straßen trennt. Sogar die stinkende Kläranlage (Foto oben) steht noch genauso wie damals.  

Die Kantine dieser Schule befand sich bis Ende 1947 im Erdgeschoss der Villa Rexroth, die auf einer großen Wiese auf der anderen Seite der Bismarckstraße stand. Es ist für uns Schüler, die wir vor einem halben Jahrhundert diese Schule besucht haben, sehr bewegend zu sehen, dass dort fast alles noch so aussieht wie früher - abgesehen von der Villa Rexroth, die dem Saarlandmuseum gewichen ist.

Les garçons étaient au lycée dans la Mainzer Straβe, dans la Uhlanenkaserne au coin du Kieselhumes, jusqu'en 1954, mais les filles étaient déjà logées dans les bâtiments du nouveau lycée (on l'appelait ausi le Nouveau Ney) dans la Halbergstraβe, inaugurés en 1949..... (Photo: François Touret - Chelles)

Die Jungen besuchten das Gymnasium in der Mainzer Straße, in der Ulanenkaserne an der Ecke Kieselhumes, bis 1954, aber die Mädchen waren schon in den neuen Gebäuden des neuen Gymnasiums  in der Halbergstraße untergebracht. Es war 1949 eingeweiht worden. Die Schüler nannten es "Le Nouveau Ney", was so klang wie "le nouveau né = das Neugeborene.)

Photo à droite:La première exposition philatélique du « Tag der Briefmarke » en Sarre a eu lieu le 23 Avril 1950 dans le hall du musée de la place St Jean où était présentée la diligence figurant sur le timbre.....
(Georges Roussy, Laxou - voir aussi notre page avec les Timbres!)

Bild rechts: Die Briefmarkenausstellung zum "Tag der Briefmarke" fand zum ersten Mal am 23. April 1950 in Saarbrücken im Museum am St. Johanner Markt statt. Die Kutsche, die auf der zu diesem Anlass erschienenen Briefmarke zu sehen ist, wurde damals dort ausgestellt - siehe Briefmarkenseite!
 

Les premiers bulletins de jeu du Fuβball-Toto apparurent en 1951, d'abord pour les paris sur 10 rencontres, puis peu après pour ceux à 11 rencontres .... (Georges Roussy - Laxou)

Das Fussball-Toto wurde 1951 im Saarland eingeführt, und zwar zuerst mit Tippscheinen für 10 nationale Fußballspiele. Ab Oktober musste man 11 Spiele tippen.

Le vieux tram, qui circulait Bahnhofstraβe - Mainzer Straβe, possédait une cordelette le long des voitures, cordelette que le wattmann tirait pour actionner la sonnette, une fois pour annoncer les arrêts et deux fois pour les départs. Nous on la tirait à son insu, soit pour faire démarrer le tram avant que tout le monde y soit monté, soit pour le faire enrager et provoquer l'arrêt entre deux stations, mais il fallait alors se sauver rapidement.

La manœuvre de l'aiguillage à l'aide d'une barre de fer pour diriger le tramway de la ligne N°5 à droite dans la Paul-Marien-Straße vers le Bismarckbrücke afin d'aller à Saint Arnual était effectuée par le wattman ; elle était souvent contrariée par les galets que nous avions enfilés dans les rails ; il devait d'abord les trouver, puis à grande peine les retirer.... On l'entendait rouspéter de loin..... Bougres de garnements !....
(François Touret - Chelles)

Die alte Straßenbahn hatte entlang ihrer Außenseite eine Kordel, mit der der Schaffner dem Straßenbahnführer Klingelsignale geben konnte: einmal zum Anhalten oder zweimal zum Weiterfahren. Um den Schaffner zu ärgern, zogen wir Kinder beim Halt an einer Haltestelle manchmal an der Schnur, damit die Straßenbahn schon abfuhr, bevor alle Leute eingestiegen waren, oder wir zupften sogar auf der Strecke zwischen den Haltestellen an der Kordel, damit die Straßenbahn stehen blieb. Dann mussten wir aber schnell aussteigen und abhauen....

Die Straßenbahn der Linie 5 musste von der Mainzer Straße nach rechts in die Paul-Marien-Straße abbiegen, um über die Bismarckbrücke nach St. Arnual zu gelangen. Dazu stellte der Schaffner die Weiche mit einer Eisenstange von Hand um. Manchmal hatte er viel Mühe damit, denn wir hatten vorher Kieselsteine in die Weiche geschoben, und die musste er zuerst finden und herausziehen. Man konnte ihn von weitem schimpfen hören: "Verdammde Lauserde!!!" (Mehr über die Saarbrücker Straßenbahn finden Sie auf unserer Seite
Straßenbahnen 2).

En 1950 et dans les années suivantes, la communion solennelle eut lieu á l'église du Christ-Roi pour les enfants des familles catholiques. Sur la photo, on voit quelques-uns des auteurs de ces souvenirs sortir de l'église. Les familles et enfants français prirent dès lors aussi part à la Fête-Dieu..... (Georges Roussy - Laxou, Philippe Boivin - Vaux sur Seine). (Foto: Philippe Boivin)

1950 und in den folgenden Jahren feierten die französischen katholischen Familien die Kommunion in der Christ-König-Kirche. Auf dem Foto sieht man einige der Verfasser dieser Erinnerungen als Kommunionkinder beim Verlassen der Kirche. Von dort aus gingen französische Kinder mit ihren Familien auch in den Fronleichnamsprozessionen mit.

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Les grands bals de la « PreMaBüBa » furent très tôt organisés
au Stadttheater. Le directeur de la Lagera y gaspillait en une nuit avec son épouse, chacun de son côté, son salaire du mois. Quelle honte !!! On ne les voyait pas de la semaine avant qu'ils soient dessaoûlés. Par contre nous les jeunes, sans argent de poche, ne pouvions qu'assister en ville à partir de 1954 au défilé du Carnaval que les Sarrois appelaient « Rosenmontagzug »..... (François Touret - Chelles, Jean Kind - Sélestat. Georges Roussy - Laxou)

Die ersten Bälle des PreMaBüBa wurden im Stadttheater veranstaltet. Der Direktor der Lagera verschwendete in einer Nacht zusammen mit seiner Frau - jeder für sich - sein gesamtes Monatsgehalt. Es war eine Schande! Danach sah man sie die ganze Woche nicht mehr, bis sie wieder nüchtern waren. Wir Jünglinge dagegen konnten uns ab 1954, wir bekamen ja kein Taschengeld, höchstens die Rosenmontagszüge anschauen.

Les matchs de gala du 1 FC Saarbrücken n'avaient à cette époque pas encore lieu au « Ludwigsberg », mais se faisaient au « Kieselhumes » où nous allions voir évoluer les grandes équipes Européennes..... (Georges Roussy - Laxou)

Der 1. FC Saarbrücken spielte damals noch nicht im Stadion am Ludwigsberg, sondern am Kieselhumes. Wir haben dort viele schöne Fußballspiele gegen berühmte Mannschaften aus ganz Europa gesehen.

(Zum 1. FCS siehe unsere Seite Fußball: 1. FCS!)

En Mai 1950 il y eut un accident d'avion, le long de la rue du 13 Janvier, derrière le Schlachthof, et près de la Mainzerstraβe devant le lycée Maréchal Ney. C'était vers 4 heures l'après-midi avant notre sortie du lycée. Beaucoup d'élèves sont allés voir la carcasse en feu. La fumée âcre et nauséabonde traversait la rue en direction de la Undine. (Daniel Kircher - Nice, Jean Kind - Sélestat) -  regardez aussi notre page Flugzeuge 1, sous 4d!)

Im Mai 1950 kam es zu einem Flugzeugabsturz entlang der Straße des 13 Januar, nicht weit von der Mainzer Straße entfernt, wo sich ja an der Ecke zum Kieselhumes unsere Marschall-Ney-Schule befand. Es geschah um 4 Uhr nachmittags, kurz bevor wir aus der Schule kamen. Viele Schüler liefen dorthin, um sich die brennenden Trümmer der Maschine anzuschauen. Der beißende, ekelerregende Qualm zog über die Straße bis hin zur Undine.  (siehe auch auf unserer Seite Flugzeuge 1 im Abschnitt 4d!)

Nous pouvions gratuitement assister aux joutes nautiques de la « Undine » avec beaucoup d'autres spectateurs depuis la « Daarler Brücke » dans les années où la Sarre n'était pas encore polluée par les résidus de mazout des péniches, et où la Brebacher Hütte ne lâchait pas encore ses ponces granulées de laitier sur le lit de la rivière. D'autre part on pouvait louer des canoës près du théâtre et organiser entre nous des courses depuis le « Alte Brücke » jusqu'au « Louisen-Brücke ». Des copines de classe venaient souvent nous y rejoindre..... (Jean Kind, Sélestat, Claude Jaccard - Couture d'Argenson, Daniel Kircher, Nice) 
(Photo: Jean Kind)

Im Juli fanden auf der Saar an der Undine Bootsrennen statt. Wir konnten ohne zu bezahlen zusammen mit vielen anderen Zuschauern von der Daarler Brücke aus zuschauen. Damals war die Saar noch nicht mit dem Öl der Lastkähne und den Schlackenkörnern der Halberger Hütte verschmutzt. Andererseits konnten wir auch bei dem Bootsverleih neben der Alten Brücke am Stadttheater Paddelboote mieten und untereinander Regatten zwischen der Alten Brücke und der Luisenbrücke austragen. Häufig kamen dabei auch unsere Schulfreundinnen hinzu, um uns zuzuschauen.

Le Nord 1101-Noralpha du gouverneur militaire, plus tard haut-commissaire, Gilbert Grandval, de son vrai nom Hirsch-Ollendorf, survolait les abbatoirs « Schlachthof » et la Sarre pour atterrir ou décoller à St Arnual par vent de face lors de ses voyages aller-retour à Paris.

Il était facile de reconnaître cet avion de chasse aile basse (ex Messerschmitt Bf 208), car il portait les cocardes françaises..... (Jean Kind- Sélestat, Daniel Kircher - Nice) (Foto: WalterBarbian)

Das Flugzeug des Militärgouverneurs und späteren Hohen Kommsissars Gilbert Grandval, dessen früherer Name Hirsch-Ollendorf war, landete bei seiner Rückkehr von Paris immer auf dem St Arnualer Flugplatz. Er flog sowohl bei Start als auch bei Landung mit Gegenwind über den Schlachthof und die Saar. Das Militärflugzeug, eine Nord 1101-Noralpha, war leicht zu erkennen: Es war ein ehemaliges Kampfflugzeug Messerschmidt Bf 208, aber es trug die französischen Kokarden. 

Les néochimistes téméraires et imprudents du lycée fabriquaient des gros pétards qu'ils faisaient exploser dans les ruines du Römerkastell pour ameuter les employés de la « Großmarkthalle ». Ceux-ci arrivaient en courant pour voir ce qui se passait, mais toujours trop tard car tout le monde avait disparu dans les marroniers. On les observait d'en haut tourner en rond et n'y rien comprendre. (Philippe Boivin - Vaux sur Seine, Jean Kind - Sélestat)

Kühn und unvorsichtig wie wir waren, bastelten wir uns große Knallkörper, wie wir es in der Schule im Chemieunterricht gelernt hatten. Wir ließen sie in den Ruinen am Römerkastell knallen, um die Leute der Großmarkthalle zu erschrecken. Die stürzten herbei um zu sehen, was dort los war. Aber sie kamen immer zu spät, denn wir hatten uns schon in den Kastanienbäumen versteckt. So liefen sie unter uns hin und her, ohne zu verstehen, was geschehen war.

En début Mai on attrapait des hannetons certains soirs dans les peupliers d'Italie au Römerkastell, et on les mettait dans des verrines vides de confiture « Lenzbourg » pour les laisser crapahuter le lendemain au lycée jusqu'au bord des tables d'où ils s'envolaient avec un gros bourdonnement pour amuser toute la classe, surtout quand le professeur s'évertuait à les attraper. (Daniel Kircher - Nice, Jean Kind - Sélestat).

Anfang Mai fingen wir an manchen Abenden bei Sonnenuntergang Maikäfer unter den Lombardei-Pappeln nahe der Großmarkthalle. Wir brachten sie in Marmeladegläsern am nächsten Tag mit in die Schule und ließen sie auf den Tischen krabbeln, bis sie mit einem lauten Brummen vom Rand aus wegflogen. Die ganze Klasse amüsierte sich, wenn der Lehrer oder die Lehrerin versuchte, sie einzufangen. Zeichnung der Maikäfer: Bernd Kissel.

Les travaux pratiques en sciences naturelles, pour la dissection d'organes de boeufs (rognons, coeurs, yeux....) que la monitrice allait récupérer au « Schlachthof », ressemblaient plutôt à une vaste rigolade de séances de charcuterie. C'était un jeu de voir que Mme Bousso n'en riait pas et s'apprêtait à nous punir... On redevenait sérieux, cinq minutes seulement, pour mieux recommencer après.... Madame Bousso méritait bien qu'on la chahute un peu car elle n'était pas très gentille envers bon nombre de ses élèves..... (Jean Kind - Sélestat)

Die praktischen naturwissenschaftlichen Arbeiten beim Sezieren von tierischen Organen (Rindernieren, -herzen und -augen), die die Lehrerin immer vom Schlachthof holte, glichen eher einer lächerlichen Metzgerei-Farce. Es war ein Spaß für uns zu sehen, dass unsere einzige Lehrerin für dieses Fach (Madame Bousso) überhaupt nicht lachte. Wenn sie uns bestrafen wollte, wurden wir wieder ganz ernst - aber nur für fünf Minuten -, und fingen dann wieder von vorne an. Wir waren der Meinung, dass Madame Brousso es verdient hatte, von uns gefoppt zu werden, denn sie hatte sich vielen unserer Mitschüler gegenüber nicht sehr nett verhalten.

A l'inauguration de la Saarmesse fin Avril 50 on vit pour la première fois le Scooter italien, la « Vespa », et on put aussi déguster à l'un des stands de la foire des toasts avec la première margarine « Astra » livrée en Sarre. Ce n'est qu'un ou deux ans plus tard que la margarine sarroise « Landsieg » apparut sur les tables.....(Daniel Kircher - Nice) (Regardez aussi notre page Produkte sous B) Margarine)

Bei der Eröffnung der ersten Saarmesse Ende April 1950 wurde zum ersten Mal im Saarland ein kleiner italienischer Motorroller gezeigt, der sich "Vespa" nannte. Man konnte auch an einem der Stände Brötchen mit der ersten Margarine probieren, die aus Frankreich ins Saarland gebracht wurde: "Astra". Erst ein oder zwei Jahre später erschien die saarländische "Landsieg" auf den Tischen (siehe Produkte B).

Nous, les jeunes, n'étions pas motorisés comme ceux d'aujourd'hui, mais cela ne nous empêchait pas de faire nos grandes vadrouilles avec le vélo offert en cadeau à l'occasion de la communion. Il ne fallait pas oublier notre « Fahrradschein » lors des sorties en direction du Luxembourg, par Saarlouis et la côte d'Orscholz, jusqu'à Remich.... pour déguster du chocolat « au lait » et en offrir au retour quelques tablettes aux bonnes copines. On faisait ainsi d'une pierre deux coups : on avait fait une belle balade et on s'était fait de bonnes copines..... (Philippe Boivin -Vaux sur Seine, Daniel Kircher - Nice, Jean Kind - Sélestat, Claude Jaccard - Couture d'Argenson)

Wir Jugendlichen von damals waren nicht motorisiert, wie sie es die Jugend von heute ist. Aber das hielt uns nicht davon ab, lange Ausflüge mit den Fahrrädern zu unternehmen, die wir zur Kommunion geschenkt bekommen hatten. Zu dieser Zeit musste man einen Fahrradschein besitzen. Er wurde oft von der Polizei kontrolliert, und wer keinen vorzeigen konnte, wurde bestraft. Das Fahrrad war in unserer Jugend unser einziges Fortbewegungmittel, und wir sind damit samstags oder sonntags häufig von Saarbrücken bis nach Remich gefahren. Bei Mettlach ging es auf der Hinfahrt den Berg hinauf und auf der Rückfahrt wieder hinunter. In Luxemburg haben wir Schokolade gekauft und unseren Freundinnen mitgebracht. So haben wir zwei Fliegen mit einer Klappe geschlagen: einen schönen Ausflug erlebt und uns bei unseren Freundinnen beliebt gemacht. 

Nous allions souvent faire des tours de piste au vélodrome du Schanzenberg, sans chute avec des vélos inadaptés, et par contre nous avons ramassé des belles « gamelles » en redescendant à fond de train dans l'entrée de la Gersweilerstraβe où les roues se prenaient dans les rails et aiguillages menant au dépôt des trams. On est parfois revenu à la maison avec un pantalon déchiré..... (Jean Welter - Caen, Daniel Kircher - Nice, Jean Kind - Sélestat)

Wir sind oftmals auf der Radrennbahn am Schanzenberg mit ungeeigneten Rädern gefahren und trotzdem niemals gestürtzt. Aber wenn wir mit hoher Geschwindigkeit wieder hinuntergefahren sind, haben wir oft am Eingang der Gersweilerstraße heftige Stürze hingelegt. Die Reifen unserer Räder verfingen sich nämlich in den Schienen und Weichen, die zum Straßenbahndepot führten. Mehr als einmal sind wir mit zerrissenen Hosen nach Hause gekommen.

Il n'y avait que peu d'automobiles à Sarrebruck dans l'immédiat après-guerre, et parmi elles il y avait la 4 CV Renault baptisée « motte de beurre » à cause de sa couleur ; par contre l'encombrement de voitures dans les années 50, dans la Bahnhofstraße et la Dudweilerstraße, était devenu infernal. Les piétons, les vélos, les motos, les autos et les tramways devaient se partager la circulation. C'était même catastrophique les jours de marché sur la place St. Jean. (Philippe Boivin - Vaux sur Seine, François Touret - Chelles)

Kurz nach dem Krieg gab es nur wenige Autos in Saarbrücken. Darunter war auch der kleine Renault 4 CV, den wir Franzosen "Motte de beurre" (Klumpen Butter) nannten, weil er crèmefarben lackiert und sehr teuer war. Die Saarländer nannten ihn "Crèmeschnittchen". Aber schon in den fünfziger Jahren waren die Verkehrsstaus in den Straßen Saarbrückens enorm geworden. Fußgänger, Fahrräder, Motorräder, Autos und Straßenbahnen mussten sich den Verkehrsraum teilen. Es war sogar katastrophal, wenn auf dem St. Johanner Markt Wochenmarkt war. 

Les parties de « Bobs », pour descendre en hiver, depuis l'université, le chemin forestier du Schwarzenberg vers le rond point au Rotenbühl en haut de la Scheidter Straβe sont un souvenir merveilleux. Il y avait du « Stress » car les pilotes qui n'avaient pas versé dans le dernier virage à droite ne pouvaient plus que sauter de leur luge sur la piste verglacée pour éviter d'aller se crasher sur le « Rondell » dans les roues d'un tram..... (Philippe Boivin - Vaux sur Seine, Jean Kind - Sélestat, Jean Welter - Caen)

Wir erinnern uns gerne noch an die Bob-Rennen auf dem Waldweg am Schwarzenberg, der von der Universität aus zum Rondell am Rotenbühl in Höhe der Scheidter Straße hinunter führte. Die Abfahrt war sehr lang und in den Kurven sehr schwungvoll. Wenn ein Schlittenfahrer in der letzten Rechtskurve nicht weit genug nach rechts lenkte, musste er vom Schlitten auf die vereiste Bahn abspringen, um zu verhindern, dass er am Rondell in die Räder einer Straßenbahn krachte. 

LokLes trains de marchandises qui remontaient de Brebach vers Sarrebruck et St. Ingbert, lourdement chargés, tirés par des locomotives à vapeur de la série 5000, s'arrêtaient essouflés au niveau du Römerkastell.

Les locomotives redémarraient, après avoir refait leur pression de vapeur, en tressautant et en patinant sur les rails ; elles pouffaient avec force volutes de fumées grises leur caractéristique rythme à quatre temps. Cela faisait avec le bruit des attelages un vrai vacarme infernal..... (Foto: Bernd Kittendorf)

Die schwerbeladenen Güterzüge, die von den mächtigen Dampfloks der 5-Tausender Serie von Brebach über Saarbrücken nach St Ingbert fuhren, hielten völlig außer Atem am Römerkastell an. Die Lokomotiven mussten warten, bis sich ihr Dampfdruck wieder aufgebaut hatte. Wenn sie wieder anfuhren, durchzuckte sie ein heftiges Rucken, und ihre Räder drehten auf den Schienen durch. Dabei stießen sie in ihrem charakteristischen Viertaktrhythmus Unmengen von grauen Dampfwolken aus. Dadurch entstand zusammen mit dem Quietschen der Wagenkupplungen ein ohrenbetäubender Lärm. 

Petit garçon j'imitais souvent sur le trottoir longeant la voie ferrée la grosse locomotive qui remontait un train de wagons vers la gare de Brebach toute proche. Le conducteur et son chauffeur me voyaient souvent faire ce petit jeu. Comme ils connaissaient mon père ils s'étaient probablement entendus avec lui pour parfois me hisser dans leur cabine et m'emmener avec eux jusqu'au passage à niveau de la gare où ils m'aidaient à redescendre. Le bref séjour dans la cabine du monstre, dans la chaleur et la poussière de charbon, était un moment merveilleux. Je revenais à la maison en courant, encore ébloui du voyage, par le chemin de halage le long de la Sarre, en continuant à jouer au petit train. (Jean Kind - Sélestat).

Als ich noch nicht 12 Jahre alt war, haben die Lokführer mich immer auf der Straße neben den Gleisen Lokomotive spielen gesehen. Da sie meinen Vater kannten, ließen sie mich manchmal auf ihre Lok klettern und nahmen mich von der Lagera bis zum Bahnübergang am Brebacher Bahnhof mit. Die kurze Reise in der Kabine, in der Hitze und im Kohlenstaub, war für mich sehr aufregend. Ich lief dann immer zu Fuß auf dem Treidelweg entlang der Saar nach Hause zurück. Dabei spielte ich auf dem ganzen Weg mein Lokomotivspiel weiter.

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Kommentar
der "Ald Schwaduddel" zu dieser Kindheitserinnerung: Ich kann mir Jean Kind sehr gut vorstellen, wie er das Saarufer entlang düste. Hatte er seinen Ranzen dabei, dann trug er ihn sicher vor der Brust und hielt ihn mit beiden Händen fest. Der Ranzen stellte die Lenkung dar und dann ging es mit tschutschutschu immer vorwärts oder, wenn man "rangieren" mußte, auch ein Stückchen rückwärts oder nach links oder rechts. Damals wollten doch alle Jungen Lokomotivführer werden, und dass er das Glück hatte, mal mitgenommen zu werden - unvorstellbar, sensationell! In der damaligen Zeit, wo wir wirklich mit Nichts spielen, dafür aber unsere Phantasie bemühen mussten, dürften wohl alle Kinder mehr oder weniger ähnliche Erlebnisse gehabt haben, und die alten Loks, ja, die waren doch damals und sind heute noch einfach - herzerwärmend! Ich schaue mir so gerne im Fernsehen die Filme der Eisenbahnfans an, wie heißt die Sendung gleich? [Eisenbahn-Romantik (R. F.)] Wenn mal eine bei einem Oldtimer-Event auftaucht, stehen da Erwachsene, Kinder, Weißhaarige mit verklärten Augen und fotografieren, was das Zeug hält, da kommt keine der schnieken, glatten, seelenlosen Superloks der heutigen Zeit mit!

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Les affiches ont décoré les murs de la ville quelque temps avant le référendum d'octobre 1955, et un grand nombre étaient des caricatures de « Der Dicke » Johannes Hoffmann avec lequel nous, Français, étions d'accord pour le Statut-quo de la Sarre. On avait plutôt tendance le soir à déchirer celles des partis opposés, ce qui nous a valu quelques belles bagarres... (recit de Claude Jaccard, Couture d'Argenson)

Einige Wochen vor der Volksabstimmung über das Saarstatut wurden die Häuserwände mit zahlreichen Plakaten beklebt. Wir französischen Jünglinge befürworteten natürlich die Politik von Johannes Hoffmann und versuchten, die Plakate, die für die Annahme des Statuts warben, vor Beschädigungen zu schützen. Andererseits war es uns eine Freude, die Plakate der Statutgegner abzureißen. Wenn wir spät abends auf eine Gruppe von "gegnerischen" Jugendlichen trafen, wurde aus Diskussionen manchmal ein heftiger Streit.

Pour terminer il faut rappeler nos souvenirs du « Passage Kino » : Après son inauguration en fin d'année 1951 on y invitait nos bonnes amies du lycée non seulement pour voir les films d'époque mais aussi pour de tendres rencontres dans la pénombre. Par exemple en 56 à l'occasion du « Salaire de la peur », film à suspens de G. Clouzot, nous avons pu rassurer nos «  Girlfriends » dans nos bras accueillants ; ce n'était d'ailleurs pas pour leur déplaire !!!.... Ces moments de bonheur appartiennent aujourd'hui aussi à notre « Saar-Nostalgie »...

Zum Schluss wollen wir noch vom Passage-Kino erzählen: Nach seiner Einweihung Ende 1951 luden wir gerne unsere Schulfreundinnen ein, nicht nur um uns mit ihnen zusammen z.B. einen Historienfilm anzusehen, sondern auch, um sie im Halbdunkel des Kinos zärtlich an uns zu drücken. Während also zum Beispiel der spannende Film "Lohn der Angst" von G. Clouzot über die Leinwand lief, mussten wir unsere Freundinnen in unsere schützenden Arme nehmen - was diese sich ganz gerne gefallen ließen... Diese Glücksmomente gehören heute, nach so vielen Jahren, auch zu unserer "Saar-Nostalgie".

.... un groupe d'anciens amis, élèves du Lycée Maréchal Ney.

…. eine Gruppe ehemaliger französischer Schüler der Marschall Ney Schule.


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