Dès1947
de nombreux fonctionnaires et agents français ont
été nommés
en Sarre. Pour ne citer que quelques affectations
principales nous
évoquerons les services du haut commissariat, les
douanes, l'armée,
l'enseignement. D'autre part, avec le rattachement
économique de la
Sarre à la France fin 1947, un bon nombre de
Français étaient venus
travailler dans des entreprises privées sarroises de
l'artisanat, du
commerce et de l'industrie. Les enfants des uns et
des autres ont
fréquenté les écoles françaises et le lycée
« Maréchal
Ney » en compagnie de très nombreux enfants
sarrois.
Von
1947 an wurden viele französische Beamte im
Saarland eingestellt, zum
Beispiel im Hochkommissariat, beim Zoll, in der
Armee und auch an den
Schulen. Andererseits fanden viele Franzosen nach
dem wirtschaftlichen
Anschluss an Frankreich gegen Ende 1947 in
privaten saarländischen
Unternehmen Arbeit, in Handel, Handwerk und
Industrie. Ihre Kinder besuchten die französischen
Volksschulen und die
"École du Maréchal Ney", wenig später "Lycée
Maréchal Ney" genannt, zusammen mit zahlreichen
saarländischen
Schülern.
Voici
quelques
souvenirs et faits marquants de cette époque
sarroise, rapportés pour
« Saar-Nostalgie » par un
groupe d'anciens amis, élèves du Lycée Maréchal Ney.
Vous trouvez les noms des auteurs à
la fin de chaque paragraphe.
In diesem Kapitel erinnert eine
Gruppe ehemaliger französischer Schüler des
Marschall-Ney-Gymnasiums für
Saar-Nostalgie an einige Ereignisse und Fakten
aus der damaligen Zeit. - Die deutschen
Texte (freie Übersetzungen) sind von Jean Kind und
R. Freyer.
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Les maisons et monuments en
ruines, dans les environs de la
gare,
dans la Bahnhofstraße et la Dudweilerstraβe,
ainsi que dans le vieux Sarrebruck, étaient
de dangereuses aires de
jeux ; la pyramide en béton protégeant la
fontaine du marché
St. Jean n'avait pas encore été
retirée à mi-1946 ; la
fontaine se trouvait sur l'emplacement du
marché, côté Saarstraße, et
non pas comme aujourd'hui sur l'emplacement
des anciens rails de tram
dans l'axe de la Mainzer Straße.
Ce
qui
nous étonne encore maintenant, c'est la
rapidité avec laquelle la
reconstruction des maisons et la
restauration des monuments ont été
faites, puisqu'en 1955 il ne restait plus
que quelques traces des
destructions..... (François
Touret)
Photo:
La fontaine sous sa pyramide, au débouché de
la Saar- straße. Foto: Hinter dem 1946 noch
abgedeckten Brunnen stößt die Saarstraße
auf den St.Johanner Markt. (Stadtarchiv
Saarbrücken)
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Die
Ruinen von Häusern und Denkmälern in
der Nähe des Bahnhofs, in der
Dudweilerstraße und in der Bahnhofstraße
sowie in Alt-Saarbrücken waren sehr
gefährliche Spielplätze. Die
Schutzpyramide aus Beton war Mitte 1946
noch nicht vom Brunnen am St.
Johanner Markt entfernt worden,
und der Brunnen selbst stand noch neben
der Einmündung Saarstraße und
nicht wie heute auf der Achse zur Mainzer
Straße, auf der früher die
Straßenbahnschienen verliefen. - Was uns
heute noch wundert, ist das
hohe Tempo, in dem der Wiederaufbau der
Stadt vonstatten ging, denn
schon 1955 gab es nur noch sehr wenige
Trümmergrundstücke.
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Les pontons de l'armée,
soutenus par deux péniches, l'Anna-Léonie et
la Sylvia mises bord à
bord, permettaient au début 46 aux piétons
de traverser la Sarre entre
la Dudweilerstraβe
et le Neumarkt ; ils furent remplacés plus
tard par le
« Kummersteg ».
Peu après, des pontons semblables soutenus
par les mêmes
péniches furent mis en place pendant la
reconstruction du pont en dur à
Gersweiler.
(Georges Roussy - Laxou,
Jean Kind - Sélestat)
Photo
à droite: (les deux
photos sont de François Touret)
Vue en-dessous du Alte Brücke en 1946.Plus
loin on voit le pont
provisoire, avec les deux péniches au
milieu, là où se trouve
aujourd'hui le Pont Wilhelm-Heinrich.
Photo en bas: Le pont provisoire. On voit la
rive qui forme aujourd'hui
la Berliner Promenade. A droite on répère la
ruine du Ciné-Palais UFA
(avec son toit rond).
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Bis
Anfang 1946 konnte man die Saar vom Ende
der Dudweilerstraße aus hinüber zum
Neumarkt nur über eine Behelfsbrücke aus
Armeebeständen
überqueren. Deren beide Teile lagen in der
Flussmitte
auf den zwei nebeneinander verankerten
Treidelschiffen Anna-Leonie und
Sylvia auf. Die provisorische Brücke wurde
später durch
den "Kummersteg" ersetzt. Dieselben
Kähne wurden kurze Zeit danach auch beim
Wiederaufbau der Gersweiler Brücke für
einen ähnlichen Steg benutzt.
Foto
oben: Man blickt unter der Alten
Brücke hindurch zu der Behelfsbrücke mit
den zwei Kähnen in der Mitte. Heute ist dort die
Wilhelm-Heinrich- Brücke. Foto links:
Unter der Behelfsbrücke hindurch schaut
man auf das Ufer, an dem heute die
Berliner Promenade verläuft. Rechts kann man die
Ruine des UFA-Filmpalasts (mit dem
Kuppeldach) erkennen. (2 Photos: François
Touret)
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L'existence du pont
provisoire a été commémoré par l'émission
de
deux
timbres
en 1952 par la Saar-Post,
l'un rouge à 3 Francs,
l'autre violet à 18
Francs. On remarque à l'arrière-plan les
fonderies et aciéries de
Burbach, et des maisons ravagées par les
bombardements de 1944.
Zwei
Briefmarken
(zu 3 und 18 Franken) der Dauerserie der
Saar-Post von
1952/55 erinnern an die Behelfsbrücke. Im
Hintergrund erkennt man die
Burbacher Hütte und einige Häuser, die
1944 bei den Bombardierungen
zerstört worden waren.
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Tout
de suite après la guerre on disposait de tickets
de
rationnement pour acheter la
nourriture, pain, beurre, œufs, sucre
(plutôt la saccharine), dans les magasins
d'alimentation Edeka. Il y
avait au « Ferrumhaus », au carrefour de
la Mainzerstraβe
et de la Ulandstraβe,
une coopérative où seuls les militaires et
fonctionnaires français (gendarmes
et douaniers inclus) trouvaient de la
nourriture meilleur marché. Les
civils (même français) n'y avaient pas accès. (Daniel
Kircher
- Nice)
Kurz nach
dem Weltkrieg hatte man Lebensmittelkarten,
die man z.B. in EDEKA-Geschäften zum Einkauf von
Nahrungsmitteln wie
Brot, Butter, Eier, Zucker (oder vielmehr
Saccharin) benötigte. Im
"Ferrumhaus", Ecke Uhland- und Mainzer Straße, gab
es eine
Genossenschaft ("Coopérative"), zu
der nur französische Militärangehörige und Beamte
Zugang hatten
(einschließlich der Gendarmen und Zöllner) und
ihre Lebensmittel
billiger einkaufen konnten. Zivilisten, auch
französische, hatten
keinen Zutritt (höchstens in Begleitung eines
Berechtigten).
La crue de la Sarre en
Décembre 1947 à
été d'au moins
neuf
mètres pour
atteindre
un niveau qui n'a plus été dépassé depuis. L'eau
était montée de plus de trois mètres au dessus de la
chaussée, et au 4
An der Römerbrücke, jusqu'au premier étage de la
maison où je
demeurais avec mes parents. Les garages étaient
emplis d'eau
jusqu'au plafond et au pre- mier étage le logement
du directeur de la
Lagera était même sous un quart de mètre d'eau. Même
le haut de la Bahnhofstrasse
était resté inondé
une bonne semaine.
Plusieurs péniches détachées en amont de Brebach, et
qui avaient
dérivé jusque sur le terrain d'aviation de St Arnual
pour s'y
déposer à la décrue, durent
ensuite à
grand
renfort de grues être redescendues sur l'eau …
(Jean
Kind - Sélestat)
Sur
la photo, on regarde de la Paul-Marien-Str.
dans la Mainzer Str. vers le St.Johanner Markt. Auf
dem Foto (Stadtarchiv Saarbrücken) schaut man von
der
Paul-Marien-Straße in die Mainzer Straße in
Richtung zum
St. Johanner
Markt..
Das
Hochwasser der Saar
ist nie wieder so hoch gestiegen wie im Dezember
1947, als es einen
Stand von mehr als neun Metern erreichte. Im
Wohnhaus bei der
Lagera, An der Römerbrücke 4, reichte das Wasser
der Saar mehr als drei
Meter über
der Straße bis zum ersten Stockwerk. Die Garagen
im
Erdgeschoss standen bis zur Decke unter Wasser.
Auch die Wohnung des
Direktors im ersten Stock war einen Viertel Meter
hoch überschwemmt. Die Bahnhofstraße stand
mindestens eine Woche lang
fast einen Meter hoch unter Wasser. Mehrere
Treidelschiffe hatten sich
oberhalb Brebach aus ihrer Verankerung gerissen
und setzten bei der
Rückflut auf
der Wiese des Flugplatzes St. Arnual auf. Nur mit
hohem Aufwand konnten
sie bei normalem Wasserstand mit mehreren Kränen
wieder auf die Saar
zurückgesetzt werden.
Les deux bâtiments de l'école
communale de la Bismarck- straβe,
entre la Karlstraβe
et la Rosenstraβe,
avec la cour de récréation en cendrée de
tuiles rouges, les
marroniers, la barri- ère séparant la cour
des trois rues, et même la
station d'épu- ration malodorante
juste à côté (photo à droite), sont
restés
tels quels jusqu'aujourd'hui.
La
cantine était logée au rez-de-chaussée de la
Villa Rexroth
située dans la prairie en face de l'école,
de l'autre côté de la
Bismarckstraße,
jusqu'en 47. La villa Rexroth n'existe plus,
à sa place se trouve le
musée d'art de la Sarre. C'est aujourd'hui
très émouvant pour les
anciens élèves qui ont fréquenté cette école
d'en retrouver
l'emplacement inchangé cinquante ans plus
tard.
(Daniel
Kircher - Nice, René Lehner - Mulhouse) (Fotos:
Jean Kind)
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Die beiden Gebäude der früheren
Volksschule in der Bismarck- straße
(damals Schillerstraße, siehe Seite Lycée
am Ende von 2d), zwischen Rosenstraße und
Karlstraße, bestehen noch
heute, ebenso wie der mit roter
Ziegelasche bedeckte Schulhof und das
Geländer, das den Hof von den drei
Straßen trennt. Sogar die
stinkende Kläranlage (Foto oben) steht
noch genauso wie damals.
Die
Kantine dieser Schule befand sich bis Ende
1947 im Erdgeschoss der Villa
Rexroth,
die auf einer großen Wiese auf der anderen
Seite der Bismarckstraße
stand. Es ist für uns Schüler, die wir vor
einem halben Jahrhundert
diese Schule besucht haben, sehr bewegend
zu sehen, dass dort fast
alles noch so aussieht wie früher -
abgesehen von der Villa Rexroth,
die dem Saarlandmuseum gewichen ist.
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Les
garçons étaient au lycée dans la Mainzer Straβe,
dans la Uhlanenkaserne au coin du Kieselhumes,
jusqu'en 1954, mais les filles étaient déjà logées
dans les bâtiments du nouveau
lycée (on l'appelait ausi le Nouveau Ney) dans la Halbergstraβe,
inaugurés en 1949..... (Photo: François Touret -
Chelles)
Die
Jungen
besuchten das Gymnasium in der Mainzer Straße, in
der
Ulanenkaserne an der Ecke Kieselhumes, bis 1954,
aber die Mädchen waren
schon in den neuen Gebäuden des neuen Gymnasiums
in der
Halbergstraße untergebracht. Es war 1949
eingeweiht worden. Die Schüler
nannten es "Le Nouveau Ney", was so klang wie "le
nouveau né = das
Neugeborene.)
Photo à droite:La première exposition philatélique du « Tag
der Briefmarke »
en Sarre a eu lieu le 23 Avril 1950 dans le hall du
musée de la
place St Jean où était présentée la diligence
figurant sur le
timbre..... (Georges Roussy, Laxou - voir aussi notre page avec les Timbres!)
Bild rechts: Die
Briefmarkenausstellung zum "Tag der Briefmarke"
fand zum ersten Mal am
23. April 1950 in Saarbrücken im Museum am St.
Johanner Markt statt.
Die Kutsche, die auf der zu diesem Anlass
erschienenen Briefmarke zu
sehen ist, wurde damals dort ausgestellt - siehe Briefmarkenseite!
Les
premiers bulletins de jeu du Fuβball-Toto
apparurent en 1951, d'abord pour les paris sur 10
rencontres, puis
peu après pour ceux à 11 rencontres .... (Georges
Roussy
- Laxou)
Das
Fussball-Toto wurde 1951 im Saarland eingeführt, und zwar
zuerst mit Tippscheinen
für 10 nationale Fußballspiele. Ab Oktober musste
man 11 Spiele tippen.
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Le
vieux tram, qui circulait
Bahnhofstraβe - Mainzer Straβe,
possédait une cordelette le long des
voitures, cordelette que le
wattmann tirait pour actionner la sonnette,
une fois pour annoncer
les arrêts et deux fois pour les départs.
Nous on la tirait à
son insu, soit pour faire démarrer le tram
avant que tout le monde y
soit monté, soit pour le faire enrager et
provoquer l'arrêt entre deux stations, mais
il fallait alors se sauver
rapidement.
La manœuvre de l'aiguillage à l'aide d'une
barre de fer pour diriger le tramway de la
ligne N°5 à droite dans la
Paul-Marien-Straße vers le Bismarckbrücke
afin d'aller à Saint
Arnual était effectuée par le wattman ; elle
était souvent
contrariée par les galets que nous avions
enfilés dans les rails ;
il devait d'abord les trouver, puis à grande
peine les retirer.... On
l'entendait rouspéter de loin..... Bougres
de garnements !....
(François
Touret
- Chelles)
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Die
alte Straßenbahn hatte entlang ihrer Außenseite
eine Kordel, mit der
der Schaffner dem Straßenbahnführer Klingelsignale
geben konnte: einmal
zum Anhalten oder zweimal zum Weiterfahren. Um den
Schaffner zu ärgern,
zogen wir Kinder beim Halt an einer Haltestelle
manchmal an der Schnur,
damit die Straßenbahn schon abfuhr, bevor alle
Leute eingestiegen waren, oder wir zupften sogar
auf der Strecke
zwischen den Haltestellen an der Kordel, damit die
Straßenbahn stehen
blieb. Dann mussten wir aber schnell aussteigen
und abhauen....
Die Straßenbahn der Linie 5 musste von der Mainzer
Straße nach rechts
in die Paul-Marien-Straße abbiegen, um über die
Bismarckbrücke nach St.
Arnual zu gelangen. Dazu stellte der Schaffner die
Weiche mit einer
Eisenstange von Hand um. Manchmal hatte er viel
Mühe damit, denn wir
hatten vorher Kieselsteine in die Weiche
geschoben, und die musste er
zuerst finden und herausziehen. Man konnte ihn von
weitem schimpfen hören: "Verdammde Lauserde!!!"
(Mehr über die
Saarbrücker Straßenbahn finden Sie auf unserer
Seite Straßenbahnen
2).
En
1950 et dans les années suivantes, la communion
solennelle eut
lieu á l'église du Christ-Roi pour les enfants des
familles
catholiques. Sur la photo, on voit quelques-uns des
auteurs de ces
souvenirs sortir de l'église. Les familles et
enfants français
prirent dès lors aussi part à la Fête-Dieu..... (Georges
Roussy
- Laxou, Philippe Boivin - Vaux sur Seine). (Foto:
Philippe Boivin)
1950
und in den folgenden Jahren feierten die
französischen katholischen
Familien die Kommunion in der Christ-König-Kirche.
Auf dem Foto sieht
man einige der Verfasser dieser Erinnerungen als
Kommunionkinder beim
Verlassen der Kirche. Von dort aus gingen
französische Kinder mit ihren
Familien auch in den Fronleichnamsprozessionen
mit.
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Les grands bals de la « PreMaBüBa »
furent
très tôt organisés
au Stadttheater. Le directeur de la Lagera y
gaspillait en une nuit
avec son épouse, chacun de son côté, son salaire du
mois. Quelle honte !!!
On
ne les voyait pas de la semaine avant qu'ils soient
dessaoûlés. Par contre nous les jeunes, sans argent
de poche, ne
pouvions qu'assister en ville à partir de 1954 au
défilé du
Carnaval que les Sarrois
appelaient « Rosenmontagzug »..... (François
Touret
- Chelles, Jean Kind - Sélestat. Georges Roussy -
Laxou)
Die
ersten Bälle des PreMaBüBa
wurden im Stadttheater veranstaltet. Der Direktor
der Lagera
verschwendete in einer Nacht zusammen mit seiner
Frau - jeder für sich
- sein gesamtes Monatsgehalt. Es war eine Schande!
Danach sah man sie
die ganze Woche nicht mehr, bis sie wieder
nüchtern waren. Wir
Jünglinge dagegen konnten uns ab 1954, wir bekamen
ja kein Taschengeld,
höchstens die Rosenmontagszüge
anschauen.
Les
matchs de gala du 1 FC Saarbrücken
n'avaient à cette époque
pas encore lieu au « Ludwigsberg », mais
se faisaient au
« Kieselhumes » où nous allions voir
évoluer les
grandes équipes Européennes..... (Georges Roussy - Laxou)
Der 1.
FC Saarbrücken spielte
damals noch nicht im Stadion am Ludwigsberg,
sondern am Kieselhumes.
Wir haben dort viele schöne Fußballspiele gegen
berühmte Mannschaften
aus ganz Europa gesehen.
(Zum 1.
FCS siehe unsere Seite Fußball: 1. FCS!)
En
Mai 1950 il y eut un accident d'avion, le
long de la rue du 13
Janvier, derrière le Schlachthof, et près de la
Mainzerstraβe
devant le lycée Maréchal Ney. C'était vers 4 heures
l'après-midi
avant notre sortie du lycée. Beaucoup d'élèves
sont
allés
voir la carcasse
en feu. La fumée âcre et nauséabonde traversait
la rue en direction de la Undine. (Daniel
Kircher - Nice, Jean Kind - Sélestat) - regardez aussi notre
page Flugzeuge 1,
sous 4d!)
Im
Mai 1950 kam es zu einem Flugzeugabsturz entlang
der Straße des 13
Januar, nicht weit von der Mainzer Straße
entfernt, wo sich ja an der
Ecke zum Kieselhumes unsere Marschall-Ney-Schule
befand. Es geschah um
4 Uhr nachmittags, kurz bevor wir aus der Schule
kamen. Viele Schüler
liefen dorthin, um sich die brennenden Trümmer der
Maschine
anzuschauen. Der beißende, ekelerregende Qualm zog
über die
Straße bis hin zur Undine. (siehe auch auf unserer
Seite Flugzeuge 1
im Abschnitt 4d!)
Nous
pouvions gratuitement assister aux joutes
nautiques de
la « Undine » avec beaucoup d'autres
spectateurs depuis
la « Daarler Brücke » dans les années où
la Sarre
n'était pas encore polluée par les résidus de mazout
des péniches,
et où la Brebacher Hütte ne lâchait pas encore ses
ponces
granulées de laitier sur le lit de la rivière.
D'autre part on
pouvait louer des canoës près du théâtre et
organiser entre nous
des courses depuis le « Alte Brücke »
jusqu'au
« Louisen-Brücke ». Des copines de classe
venaient
souvent nous y rejoindre..... (Jean Kind, Sélestat,
Claude
Jaccard - Couture d'Argenson, Daniel Kircher,
Nice)
(Photo: Jean
Kind)
Im
Juli fanden auf der Saar an der Undine Bootsrennen
statt. Wir konnten
ohne zu bezahlen zusammen mit vielen anderen
Zuschauern von der Daarler
Brücke aus zuschauen. Damals war die Saar noch
nicht mit dem Öl der
Lastkähne und den Schlackenkörnern der Halberger
Hütte verschmutzt.
Andererseits konnten wir auch bei dem Bootsverleih
neben der Alten
Brücke am Stadttheater Paddelboote mieten und
untereinander
Regatten zwischen der Alten Brücke und der
Luisenbrücke austragen.
Häufig kamen dabei auch unsere Schulfreundinnen
hinzu, um uns
zuzuschauen.
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Le Nord 1101-Noralpha
du gouverneur militaire, plus
tard haut-commissaire, Gilbert Grandval,
de son vrai nom
Hirsch-Ollendorf, survolait les abbatoirs
« Schlachthof »
et la Sarre pour atterrir ou décoller à St Arnual
par vent de face lors de ses voyages
aller-retour à Paris.
Il était facile de
reconnaître cet avion de chasse aile basse
(ex
Messerschmitt Bf 208), car il portait les
cocardes françaises..... (Jean
Kind- Sélestat, Daniel Kircher - Nice) (Foto:
WalterBarbian)
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Das
Flugzeug des Militärgouverneurs und späteren Hohen
Kommsissars Gilbert
Grandval, dessen früherer Name
Hirsch-Ollendorf war, landete bei seiner Rückkehr
von Paris immer auf dem St Arnualer Flugplatz. Er flog sowohl bei Start als auch bei
Landung mit Gegenwind über den Schlachthof und die
Saar. Das Militärflugzeug, eine Nord
1101-Noralpha,
war leicht zu erkennen: Es war ein ehemaliges
Kampfflugzeug
Messerschmidt Bf 208, aber es trug die
französischen Kokarden.
Les
néochimistes téméraires et imprudents du lycée
fabriquaient
des gros pétards qu'ils faisaient exploser
dans les ruines du Römerkastell pour ameuter les
employés de la
« Großmarkthalle ». Ceux-ci arrivaient en
courant pour
voir ce qui se passait, mais toujours trop tard car
tout le monde
avait disparu dans les marroniers. On les observait
d'en
haut
tourner en rond
et n'y rien comprendre. (Philippe
Boivin - Vaux sur Seine, Jean Kind - Sélestat)
Kühn
und unvorsichtig wie wir waren, bastelten wir uns
große Knallkörper,
wie wir es in der Schule im Chemieunterricht
gelernt hatten. Wir ließen
sie in den Ruinen am Römerkastell knallen, um die
Leute der
Großmarkthalle zu erschrecken. Die stürzten herbei
um zu sehen, was
dort los war. Aber sie kamen immer zu spät, denn
wir hatten uns schon
in den Kastanienbäumen versteckt. So liefen
sie unter uns hin und her, ohne zu verstehen, was
geschehen war.
En début Mai
on attrapait des
hannetons certains soirs dans les
peupliers d'Italie au Römerkastell,
et
on les mettait dans
des verrines vides
de confiture « Lenzbourg » pour
les
laisser
crapahuter
le lendemain au lycée jusqu'au bord des
tables d'où ils
s'envolaient avec un gros bourdonnement pour
amuser toute la classe,
surtout quand le professeur s'évertuait à
les attraper. (Daniel
Kircher - Nice, Jean Kind - Sélestat).
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Anfang
Mai fingen wir an manchen Abenden bei
Sonnenuntergang Maikäfer
unter den Lombardei-Pappeln nahe der
Großmarkthalle. Wir brachten sie
in Marmeladegläsern am nächsten Tag mit in
die Schule und ließen sie
auf den Tischen krabbeln, bis sie mit
einem lauten Brummen vom Rand aus
wegflogen. Die ganze Klasse amüsierte
sich,
wenn der Lehrer oder die Lehrerin
versuchte, sie einzufangen. Zeichnung der
Maikäfer: Bernd Kissel.
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Les
travaux pratiques en sciences naturelles, pour la dissection
d'organes de boeufs (rognons,
coeurs,
yeux....) que la monitrice allait récupérer au
« Schlachthof »,
ressemblaient plutôt à une vaste rigolade de séances
de
charcuterie. C'était un jeu de voir que
Mme Bousso
n'en riait
pas et s'apprêtait à nous punir... On redevenait
sérieux, cinq
minutes seulement, pour mieux recommencer après....
Madame
Bousso
méritait bien qu'on la chahute un peu car elle
n'était pas très gentille envers bon nombre de ses
élèves.....
(Jean
Kind - Sélestat)
Die
praktischen naturwissenschaftlichen Arbeiten beim
Sezieren von
tierischen Organen (Rindernieren, -herzen und
-augen), die die Lehrerin
immer vom Schlachthof holte, glichen eher einer
lächerlichen
Metzgerei-Farce. Es war ein Spaß für uns zu sehen,
dass unsere einzige
Lehrerin für dieses Fach (Madame Bousso) überhaupt
nicht lachte. Wenn
sie uns bestrafen wollte, wurden wir wieder ganz
ernst - aber nur
für fünf
Minuten -, und fingen dann wieder von vorne an.
Wir waren der Meinung,
dass Madame Brousso es verdient hatte, von uns
gefoppt zu werden, denn
sie hatte sich vielen unserer Mitschüler gegenüber
nicht sehr nett
verhalten.
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A l'inauguration de la Saarmesse
fin Avril 50 on vit pour la
première fois le Scooter italien, la « Vespa »,
et
on put aussi déguster à l'un des stands de
la foire des toasts
avec la première margarine « Astra »
livrée en Sarre.
Ce n'est qu'un ou deux ans plus tard que la
margarine sarroise
« Landsieg » apparut sur
les tables.....(Daniel
Kircher - Nice) (Regardez
aussi notre page Produkte
sous B) Margarine)
Bei der
Eröffnung der ersten
Saarmesse Ende April 1950 wurde zum ersten
Mal im Saarland ein kleiner
italienischer Motorroller gezeigt, der
sich "Vespa" nannte. Man konnte
auch an einem der Stände Brötchen mit der
ersten Margarine probieren,
die aus Frankreich ins Saarland gebracht
wurde: "Astra". Erst ein oder
zwei Jahre später erschien die
saarländische "Landsieg" auf den Tischen
(siehe Produkte
B).
|
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Nous, les jeunes,
n'étions pas motorisés comme ceux d'aujourd'hui,
mais cela ne nous empêchait pas de faire nos
grandes vadrouilles
avec le
vélo offert en cadeau à
l'occasion de la
communion. Il ne fallait
pas oublier notre
« Fahrradschein »
lors
des sorties en direction
du Luxembourg, par Saarlouis et la côte
d'Orscholz, jusqu'à
Remich.... pour déguster du chocolat « au
lait » et en
offrir au retour quelques tablettes aux bonnes
copines. On faisait
ainsi d'une pierre deux coups : on avait fait une
belle balade et on
s'était fait de bonnes copines..... (Philippe
Boivin -Vaux sur Seine, Daniel Kircher - Nice,
Jean Kind - Sélestat, Claude Jaccard - Couture
d'Argenson)
Wir
Jugendlichen von damals waren nicht motorisiert,
wie sie es die Jugend
von heute ist. Aber das hielt uns nicht davon ab,
lange Ausflüge mit
den Fahrrädern zu unternehmen, die wir zur
Kommunion geschenkt bekommen
hatten. Zu dieser Zeit musste man einen Fahrradschein
besitzen. Er wurde oft von der Polizei
kontrolliert, und wer keinen
vorzeigen konnte, wurde bestraft. Das Fahrrad war
in unserer Jugend
unser einziges Fortbewegungmittel, und wir sind
damit samstags oder
sonntags häufig von Saarbrücken bis nach Remich
gefahren. Bei Mettlach
ging es auf der Hinfahrt den Berg hinauf und auf
der Rückfahrt wieder
hinunter. In Luxemburg haben wir Schokolade
gekauft und unseren
Freundinnen mitgebracht. So haben wir zwei Fliegen
mit einer Klappe
geschlagen:
einen schönen Ausflug erlebt und uns bei unseren
Freundinnen beliebt
gemacht.
Nous
allions souvent faire des tours de piste au vélodrome
du
Schanzenberg, sans chute avec des vélos inadaptés,
et par contre
nous avons ramassé des belles « gamelles »
en
redescendant à fond de train dans l'entrée de la
Gersweilerstraβe
où les roues se prenaient dans les rails et
aiguillages menant au
dépôt des trams. On est parfois revenu à la maison
avec un
pantalon déchiré..... (Jean Welter - Caen,
Daniel Kircher -
Nice, Jean Kind - Sélestat)
Wir
sind oftmals auf der Radrennbahn am Schanzenberg
mit ungeeigneten
Rädern gefahren und trotzdem niemals gestürtzt.
Aber wenn wir mit hoher
Geschwindigkeit wieder hinuntergefahren sind,
haben wir oft am Eingang
der Gersweilerstraße heftige Stürze hingelegt. Die
Reifen unserer Räder
verfingen sich nämlich in den Schienen und
Weichen, die zum
Straßenbahndepot führten. Mehr als einmal sind
wir mit zerrissenen Hosen nach Hause gekommen.
Il n'y avait que peu d'automobiles
à Sarrebruck dans l'immédiat
après-guerre, et parmi elles il
y avait la 4
CV Renault
baptisée
« motte de beurre » à cause de sa
couleur ;
par contre l'encombrement de voitures dans les
années 50, dans la
Bahnhofstraße et la Dudweilerstraße, était devenu
infernal. Les
piétons, les vélos, les
motos, les autos et les tramways devaient se
partager la circulation.
C'était même catastrophique les jours de marché
sur la place St.
Jean. (Philippe Boivin - Vaux sur Seine,
François Touret
- Chelles)
Kurz nach
dem Krieg gab es nur wenige Autos in
Saarbrücken. Darunter war auch der kleine Renault
4 CV, den wir
Franzosen "Motte de beurre" (Klumpen Butter)
nannten, weil er
crèmefarben lackiert und sehr teuer war. Die
Saarländer nannten ihn "Crèmeschnittchen".
Aber schon in den fünfziger Jahren waren die
Verkehrsstaus in den
Straßen
Saarbrückens enorm geworden. Fußgänger,
Fahrräder, Motorräder, Autos und Straßenbahnen
mussten sich den
Verkehrsraum teilen. Es war sogar katastrophal,
wenn auf dem St.
Johanner Markt Wochenmarkt war.
Les
parties de « Bobs », pour descendre en hiver,
depuis
l'université, le chemin forestier du Schwarzenberg
vers le rond
point au Rotenbühl en haut de
la Scheidter Straβe
sont un souvenir merveilleux. Il y avait du
« Stress »
car les pilotes qui n'avaient pas versé dans le
dernier virage à
droite ne pouvaient plus que sauter de leur luge sur
la piste
verglacée pour éviter d'aller se crasher sur le
« Rondell »
dans les roues d'un tram..... (Philippe Boivin - Vaux
sur
Seine, Jean Kind - Sélestat, Jean Welter - Caen)
Wir
erinnern uns gerne noch an die Bob-Rennen
auf dem Waldweg am Schwarzenberg, der von der
Universität aus zum
Rondell am Rotenbühl in Höhe der Scheidter Straße
hinunter führte. Die
Abfahrt war sehr lang und in den Kurven sehr
schwungvoll. Wenn ein
Schlittenfahrer in der letzten Rechtskurve nicht
weit genug nach rechts
lenkte, musste er vom Schlitten auf die vereiste
Bahn abspringen, um zu
verhindern,
dass er am Rondell in die Räder einer Straßenbahn
krachte.
Les trains de marchandises
qui remontaient de Brebach
vers Sarrebruck
et St. Ingbert, lourdement chargés, tirés
par des locomotives à
vapeur de la série 5000, s'arrêtaient
essouflés au niveau du Römerkastell.
Les
locomotives redémarraient, après avoir
refait
leur pression de vapeur, en tressautant et
en patinant sur les
rails ; elles pouffaient avec force volutes
de fumées grises leur
caractéristique rythme à quatre temps. Cela
faisait avec le bruit des
attelages un vrai vacarme infernal.....
(Foto: Bernd Kittendorf)
Die
schwerbeladenen Güterzüge,
die von den mächtigen Dampfloks der 5-Tausender
Serie von Brebach über
Saarbrücken nach St Ingbert fuhren, hielten völlig
außer Atem am
Römerkastell an. Die Lokomotiven mussten warten,
bis sich ihr
Dampfdruck wieder aufgebaut hatte. Wenn sie wieder
anfuhren,
durchzuckte sie ein heftiges Rucken, und ihre
Räder drehten auf den
Schienen durch.
Dabei stießen sie in ihrem charakteristischen
Viertaktrhythmus Unmengen
von grauen Dampfwolken aus. Dadurch entstand
zusammen mit dem
Quietschen der Wagenkupplungen ein
ohrenbetäubender Lärm.
Petit
garçon j'imitais souvent sur le trottoir longeant la
voie ferrée la grosse locomotive qui remontait un
train de wagons vers la gare de Brebach toute
proche. Le conducteur et son chauffeur me voyaient
souvent faire ce petit jeu. Comme ils connaissaient
mon père ils s'étaient probablement entendus avec
lui pour parfois me hisser dans leur cabine et
m'emmener avec eux jusqu'au passage à niveau de la
gare où ils m'aidaient à redescendre. Le bref séjour
dans la cabine du monstre, dans la chaleur et la
poussière de charbon, était un moment merveilleux.
Je revenais à la maison en courant, encore ébloui du
voyage, par le chemin de halage le long de la Sarre,
en continuant à jouer au petit train. (Jean
Kind -
Sélestat).
Als
ich noch nicht 12 Jahre alt war, haben die
Lokführer mich immer auf der
Straße neben den Gleisen Lokomotive spielen
gesehen. Da sie meinen
Vater kannten, ließen sie mich manchmal auf ihre
Lok klettern und
nahmen mich von der Lagera bis zum Bahnübergang am
Brebacher Bahnhof
mit. Die kurze Reise in der Kabine, in der Hitze
und im Kohlenstaub,
war für mich sehr aufregend. Ich lief dann immer
zu Fuß auf dem
Treidelweg entlang der Saar nach Hause zurück.
Dabei spielte ich auf
dem ganzen Weg mein Lokomotivspiel weiter.
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Kommentar der "Ald
Schwaduddel" zu dieser Kindheitserinnerung: Ich
kann mir Jean Kind sehr gut vorstellen, wie er das
Saarufer entlang
düste. Hatte er seinen Ranzen dabei, dann trug er
ihn sicher vor der
Brust und hielt ihn mit beiden Händen fest. Der
Ranzen stellte die
Lenkung dar und dann ging es mit tschutschutschu
immer
vorwärts oder, wenn man "rangieren" mußte, auch ein
Stückchen rückwärts
oder nach links oder rechts. Damals wollten doch
alle Jungen
Lokomotivführer werden, und dass er das Glück hatte,
mal mitgenommen zu
werden - unvorstellbar, sensationell! In der
damaligen Zeit, wo wir
wirklich mit Nichts spielen, dafür aber unsere
Phantasie bemühen
mussten, dürften wohl alle Kinder mehr oder weniger
ähnliche Erlebnisse
gehabt haben, und die alten Loks, ja,
die waren doch damals und sind heute noch einfach -
herzerwärmend! Ich
schaue mir so gerne im Fernsehen die Filme der
Eisenbahnfans an, wie
heißt die Sendung gleich? [Eisenbahn-Romantik
(R. F.)]
Wenn mal eine bei einem Oldtimer-Event auftaucht,
stehen da Erwachsene,
Kinder, Weißhaarige mit verklärten Augen und
fotografieren, was das
Zeug hält, da kommt keine der schnieken, glatten,
seelenlosen Superloks
der heutigen Zeit mit!
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Les affiches
ont
décoré les murs de la ville quelque temps
avant
le
référendum d'octobre 1955, et
un grand nombre étaient des
caricatures de « Der Dicke » Johannes
Hoffmann avec
lequel nous, Français, étions d'accord pour
le Statut-quo de
la Sarre. On avait plutôt tendance le soir à
déchirer celles des
partis opposés, ce qui nous a valu quelques
belles bagarres...
(recit
de Claude Jaccard, Couture d'Argenson)
Einige
Wochen vor der Volksabstimmung
über das Saarstatut wurden die Häuserwände
mit zahlreichen Plakaten
beklebt. Wir französischen Jünglinge
befürworteten natürlich die Politik von Johannes
Hoffmann und
versuchten, die Plakate,
die für die Annahme des Statuts warben,
vor Beschädigungen zu schützen.
Andererseits war es uns eine Freude, die
Plakate der Statutgegner
abzureißen. Wenn wir spät abends auf eine
Gruppe von "gegnerischen"
Jugendlichen trafen, wurde aus
Diskussionen manchmal ein heftiger
Streit.
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Pour
terminer il faut rappeler nos souvenirs du « Passage
Kino »
: Après son inauguration en fin d'année 1951 on y
invitait nos bonnes amies du lycée non seulement
pour voir les films
d'époque mais aussi pour de tendres rencontres dans
la pénombre. Par
exemple en 56 à l'occasion du « Salaire de la
peur »,
film à suspens de G. Clouzot, nous avons pu rassurer
nos «
Girlfriends » dans nos bras accueillants
; ce n'était
d'ailleurs pas pour leur déplaire !!!.... Ces
moments de bonheur
appartiennent aujourd'hui aussi à notre «
Saar-Nostalgie »...
Zum
Schluss wollen wir noch vom Passage-Kino erzählen:
Nach seiner Einweihung Ende 1951 luden wir gerne
unsere
Schulfreundinnen ein, nicht nur um uns mit ihnen
zusammen z.B. einen
Historienfilm anzusehen, sondern auch, um sie im
Halbdunkel des Kinos
zärtlich an uns zu drücken. Während
also zum
Beispiel der spannende Film "Lohn der Angst" von
G. Clouzot über die
Leinwand lief, mussten wir unsere Freundinnen in
unsere schützenden
Arme nehmen - was diese sich ganz gerne gefallen
ließen... Diese
Glücksmomente gehören heute, nach so vielen
Jahren, auch zu unserer
"Saar-Nostalgie".
....
un
groupe d'anciens amis, élèves du Lycée Maréchal
Ney.
…. eine Gruppe
ehemaliger französischer Schüler der
Marschall
Ney Schule.
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